Type: Tumeur solide avancée.
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude D5330C00004 : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique et l’efficacité de l’AZD6738 en association à une chimiothérapie cytotoxique et/ou un réparateur de DNA ou un agent anticancéreux chez des patients ayant une tumeur solide avancée. L’AZD6738 est un inhibiteur de serine/threonine protéine kinases disponible par voie orale capable d’inhiber la proliferation cellulaire et les mécanismes de réparation de l’ADN. Dans les études précliniquesprécédentes, l’AZD6738 a montré une selectivité pour sa cible et une sensibilité plus élevée chez des lignées cellulaires avec une perte de fonction de la protéine ATM. Dans les études précédents in vitro et in vivo, l’AZD6738 a montré une activité antitumorale synergique en combinaison avec des chimiothérapies qui altèrent l’ADN ou des radiations ionisantes. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique et l’efficacité de l’AZD6738 en association à une chimiothérapie cytotoxique et/ou un réparateur de DNA ou un agent anticancéreux chez des patients ayant une tumeur solide avancée. Il s’agit d’une étude d’escalade de dose de l’AZD6738, avec une partie d’escalade de dose et une partie d’expansion de l’étude avec plusieurs groupes de traitement. Les patients seront répartis dans 3 modules de traitement. Les patients du module 1 recevront de l’AZD6738 par voie orale plus du carboplatine par voie intraveineuse : Dans la partie 1A, les patients recevront une dose unique d’AZD6738 par voie orale (PO) le premier jour (à doses croissantes) puis une une administration en association à du carboplatine par voie intraveineuse (IV) jusqu’à un maximum de 6 cures de 21 jours. Dans la partie 1B, les patients recevront de l’AZD6738 PO plus du carboplatine IV à la dose et la posologie recommandées dans la partie 1A. Les patients du module 2 recevront de l’AZD6738 PO plus de l’olaparib PO : Dans la partie 2A1, les patients recevront une dose unique d’AZD6738 PO (à doses croissantes). Dans la partie 2A2, les patients recevront une dose unique d’AZD6738 PO puis une période de sévrage de 4 à 6 jours avant une administration multiple avec de l’AZD6738 par PO plus de l’olaparib PO. Dans la partie 2B1, les patients ayant un adénocarcinome de l’estomac de deuxième ligne déficient en ATM, y compris un adénocarcinome de la jonction gastro-oesophagienne, recevront de l’AZD6738 PO plus de l’olaparib PO à la dose et la posologie recommandées dans la partie 2A2. Dans la partie 2B2, les patients ayant un adénocarcinome de l’estomac de deuxième ligne avec l’ATM fonctionnel, y compris un adénocarcinome de la jonction gastro-oesophagienne, recevront de l’AZD6738 PO plus de l’olaparibPOà la dose et la posologie recommandées dans la partie 2A2. Dans la partie 2B3, les patients ayant un cancer du sein avec des mutations de BRCA (somatiques ou de la ligne germinale) de deuxième ou troisième ligne, sauf des cancers du sein positifs pour HER2 recevront de l’AZD6738 PO plus de l’olaparib PO à la dose et la posologie recommandées dans la partie 2A2. Dans la partie 2B4, les patients ayant un cancer du sein triple négatif de deuxième ou trosième ligne sans mutations connues de BRCA et les patients ayant des mutations de HRRm recevront de l’AZD6738 PO plus de l’olaparib PO à la dose et la posologie recommandées dans la partie 2A2. Les patients du module 3 recevront de l’AZD6738 PO plus du MEDI4736 (durvalumab) IV. Dans la partie 3A, les patients ayant un carcinome squameux de la tête et du cou ou un cancer du poumon non à petites cellules recevront une dose unique d’AZD6738 PO le premier jour puis une administration d’AZD6738 PO en association à du MEDI4736 IV. Dans la partie 3B, les patients inclus dans les groupes d’expansion ayant un carcinome squameux de la tête et du cou ou un cancer du poumon non à petites cellules reçoivent de l’AZD6738 PO en association à du MEDI4736 IV à la dose et la posologie recommandées dans la partie 3A. Les patients seront suivis pendant la durée du traitement, puis toutes les 6 semaines (module 1) ou toutes les 8 semaines (modules 2 et 3) jusqu’à progression de la maladie ou sortie de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Innate Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude STELLAR-001 : étude de phase 1 évaluant l'innocuité, la tolérance et l'activité antitumorale du IPH5401 associé à du durvalumab chez des patients adultes ayant une tumeur solide avancée sélectionnées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Selon le stade du cancer, les traitements standards sont la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1re intention du carcinome hépatocellulaire car elle permet de traiter la maladie. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. IPH5401 est le premier anticorps qui se lie spécifiquement et bloque les récepteurs C5aR sur les cellules myéloïdes suppressives et les neutrophiles. Ces cellules immunitaires proviennent de la moelle osseuses et possédant des propriétés immunosuppressives, c’est-à-dire qu’elles empêchent l'activation du système immunitaire. Ces cellules encouragent la prolifération tumorale en secrétant des facteurs favorisant l’inflammation et la formation de nouveau sanguin, apportant ainsi des nutriments à la tumeur. Elles bloquent également fortement les lymphocytes NK et T et freinent l’activité des inhibiteurs de points de contrôle PD-1. En d’autres termes, elles bloquent la réponse du système de défense de l’organisme (système immunitaire) face à la tumeur. C5a est une petite molécule souvent très présente dans les tumeurs, qui permet d’attirer et activer les cellules les cellules myéloïdes suppressives et donc de bloquer le système immunitaire dans le microenvironnement tumoral. IPH5401 est un anticorps bloquant la liaison de C5a à son récepteur et qui pourrait ainsi favoriser l’activité antitumorale du système immunitaire grâce aux lymphocytes NK et T. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'innocuité, la tolérance et l'activité antitumorale de l’IPH5401 associé au durvalumab chez des patients adultes ayant une tumeur solide avancée sélectionnées. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients recevront de l’IPH5401 associé à du durvalumab. La dose de l’IPH5401 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront de l’IPH5401 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 associé à du durvalumab. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés régulièrement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 12 mois.

Essai ouvert aux inclusions